Cette question peut paraître aussi simple que farfelue : Qui veux tu être en tant que femme ?
Les nombreuses réponses que j’ai déjà reçu m’ont confirmé que la question n’est pas si farfelue. Elle a trouvé écho dans l’esprit de bon nombre d’entre vous.
J’ai donc pensé qu’il serait intéressant de partager la réflexion.
Ce week end, j’ai fêté 10 ans d’amitié avec ma bande de copains et également mon anniversaire… Tu sais à quel point dans ces instants forts en émotion, il y a pleins de choses qui reviennent en tête : des souvenirs, des décisions et puis cet espèce de recul sur soi même où l’on regarde ce que l’on est devenu…
Qui suis je ? Qui suis-je devenue ? Qui je veux être ?
La mauvaise réponse à la question : qui veux tu être ?
Pour ma part, voilà le grand cheminement que j’ai parcouru : je peux enfin répondre à la question « qui veux tu être ? ».
Il ne s’agit pas ici de répondre par les verbes faire ou avoir : « je veux faire de la peinture », « je veux avoir une grande maison »…
Avant, je savais effectivement que je voulais avoir un beau statut social grâce à un job valorisant, avoir de l’argent pour ne manquer de rien et avoir des enfants… J’ai investi beaucoup de temps et d’énergie à me consacrer « à faire pour avoir ».
Mon seul objectif était d’obtenir tout cela. Je croyais que ces 3 éléments étaient les clés indispensables d’une belle vie et qu’avec tout cela je serai comblée…
Et bien non ! Je n’ai jamais été aussi mal dans ma peau, complexée et triste que pendant ces périodes de ma vie. J’avais perdu mon ETRE dans cette quête de l’AVOIR !
J’aime cette citation de Diane Von Furstenberg : « Je ne savais pas ce que je voulais faire, mais je savais quel type de femme je voulais être ». Contrairement à elle, je savais très bien ce que je voulais faire mais je ne savais pas qui je voulais être au final.
Le fond de cette question essentielle
Pour t’aider dans cette réflexion, tu peux consulter les 50 questions clés d’introspection pour mieux se connaître.
De mon côté, tout a changé lorsque j’ai cessé de courir après l’avoir et lorsque j’ai eu le courage de partir à la conquête de qui je suis…
J’ai abandonné la situation professionnelle « sécuritaire » et flatteuse sur le papier, j’ai renoncé au beau salaire et je n’ai toujours pas d’enfant. Je n’ai pas ou je n’ai plus tout ce que je me suis acharnée à avoir ou à essayer d’avoir. Certaines se diront « elle est cinglée »… Et pourtant, quoi de plus lucide que de lever le masque ! Pourquoi vouloir jouer un rôle qui ne nous correspond pas et s’obstiner à vouloir tout contrôler quand certaines choses ne dépendent pas que de nous… ?
Et oui, aussi fou que cela puisse paraître, je me sens extrêmement lucide… Et en prime, je n’ai jamais été aussi heureuse ! Pourquoi ? Car je ne cherche plus à « faire pour avoir », je cherche seulement à être pleinement moi et à être à la bonne place.
J’ai compris QUI JE VOULAIS ETRE... Il ne s’agit plus de répondre aux ROLES A JOUER DANS LA SOCIETE (en tant que mère, épouse, fonction professionnelle…) Mais de savoir QUI JE VEUX ETRE EN TANT QUE FEMME.
Je veux être une personne créative, entrepreneuse, passionnée, aventurière, livreuse d’amour, motivatrice, contagieuse de sourires, guide slow fashion et libératrice des potentiels féminins pour rendre toute leur beauté aux femmes avec leurs atouts et leurs différences. Et bien sûr, je veux être une femme élégante et rayonnante 😉 Voilà qui je veux ETRE.
Depuis que je poursuis cette nouvelle voie basée sur l’ETRE, je me suis transformée. Je suis plus heureuse et je me sens aussi bien mieux dans ma peau. Je ne me déteste plus quand je me regarde dans le miroir ! C’est à partir de là que j’ai appris ce qu’est le véritable amour de soi… Si j’avais pu comprendre tout cela à 20 ans !!!
Mais il n’est jamais trop tard ! C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, j’ai envie de te poser cette même question essentielle :
Et toi, qui veux tu être en tant que femme ?
Je suis convaincue que ces 5 petites minutes consacrées à cette question t’apporteront beaucoup plus que tu ne l’imagines !
Voici la REGLE DU JEU : ne pas écrire ce que tu veux FAIRE ou AVOIR. Dis moi juste très simplement : qui veux tu être en tant que femme ?
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Voilà les filles pour cette grande question… j’aimerais beaucoup connaître votre sentiment là dessus.
♣ J’ai hâte de découvrir vos réponses dans les commentaires … 😉
Bonjour Loren
Etre c’est s’engager dans la quête de soi,cela passe par le lâcher prise et puis on s’engage sur un chemin initiatique il s’agit de se connaître afin d’être en paix avec soi même et par là même d’être disponible aux autres et de comprendre l’humain(ité). Etre nous lie aux autres mais sur un autre plan non plus sur celui de l’avoir qui sous-tend la possession, l’envie la jalousie la compétition bref tout ce cortège de sentiments qui nous minent et nous épuisent nous éloignent de nous même mais sur celui de l’ouverture puisqu’en s’aimant en acceptant ses forces et ses faiblesses on se montre plus indulgent envers l’autre on fait preuve de plus de compassion, d’empathie.
Etre est un chemin de liberté, de rayonnement qui attire, intrigue et amène à soi les personnes qui sont dans la même recherche…s’offre alors l’opportunité d’échanges, de partage, de joie, de découvertes enrichissantes ….Voilà ce que m’apporte le choix d’Etre qui développe la créativité, élargit son champ de conscience. C’est une porte qui s’ouvre sur l’inconnu riche d’expériences stimulantes aussi bien dans la joie que dans la peine. Affronter les difficultés et s’en enrichir, en sortir plus fort face aux aléas de la vie.
Etre c’est se confronter aux choses essentielles, vitales pour son Bien-Etre.
Je te souhaite de vivre plein de bonnes choses qui répondrons à tes attentes et souhaits afin de te mettre sur la Voie de ta quête. Biz à +
Hello béa, merci pour ce commentaire très riche, tes paroles pleines de bienveillance et de profondeur. Au vu de tes écrits, tu as déjà beaucoup réfléchi et avancé sur la question, alors je te dis bravo 🙂 Je te souhaite également une bonne route sur ce chemin de liberté et de rayonnement que tu décris si bien. Bises à toi et à bientôt !
Eh Loren,
Voila que je regarde ton blog et que je tombe sur cet article! Je revis les discussions passionnées et tes superbes réflexions sur le passage de l’avoir à l’être. Depuis, j’y pense très souvent. C’est une belle philosophie et je n’en reviens pas du courage que tu as eu à suivre ton chemin de coeur. Bravissimo!
Héhé, quel plaisir de te lire ici ! C’est adorable, ça me touche beaucoup ce que tu dis et oui, ça me rappelle aussi de bons souvenirs ! 🙂 Merci à toi pour ton soutien et tes encouragements <3 A très bientôt ma belle
Bonjour Loren,
Cette question voilà 2 ans que je me la suis posée…J’ai 30 ans. Il m’a fallu un grand nombre d’années e(et ce n’est pas fini) pour accepter la VRAIE femme qui sommeille en moi. Je’ veux ETRE mais je SUIS également (au fond de moi quand j’ai confiance et plus peur, que je m’assume), une femme épanouie, passionnée, souriante, spontanée, douce, pleine d’amour, entreprenante, féminine, féministe (faut l’avouer 😉 )… J’aime l’élégance, la pureté que reflètent chaque femme.
Merci pour tout ceci. <3
Ooooh merci à toi Aurélie de partager un si beau témoignage 🙂 Et oui ce n’est pas fini, on apprend à se connaître toute la vie et on façonne notre être au fil des expériences…Et quand on se pose ces questions, on a toutes les chances de se bonifier avec l’âge ! 🙂
Hello, ce que je voulais etre comme type de femme alors déjà pas une mère de famille ni une esclave ni une vieille fille laissée pour compte ni une victime des hommes. Et plutot une femme artiste vivant tranquille dans un appart citadin agréable avec beaucoup de place pour créer et leffervescence de la ville comme stress à transformer (pour moi ça fonctionne). Peu importe la vie professionnelle du moment que ça me permettait d’obtenir ça. Et je voulais trouver l’homme de ma vie et qu’on s’inspire l’un l’autre (comme quoi on peut etre indépendante et romanesque). Ensuite les choses ne vont pas toujours comme on veut quelques accidents de vie et des problemes de santé psychique se sont chargés de faire dérailler ce beau programme, j’ai connu l’interruption des études les problèmes relationnels j’ai échoue dans un village parce que j’y avais un travail, mais pas de quoi me payer le permis pour aller tenter ma chance ailleurs, puis la dépression le chomage re depression rsa etc depression derechef, bref, evidemment ma vie sentimentale s’est mal trouvée de ce parcours les femmes vulnérables sont un peu comme les pauvres, c’est compromis de faire sa difficile, il valait mieux pour ma sauvegarde que je n’intéresse pas grand monde d’ailleus, qui voudrait d’une marginale névrosée et financièrement dépendante à part pour en profiter est on tenté de croire, finalement le miracle a eu lieu j’ai rencontré quelqu’un de bien, il est aussi pauvre que moi, je n’ai finalement jamais eu mon appart citadin ni démarré de carrière artistique et j’attends un peu plus ou moins la mort, là, je suis à court d’idées. Mais j’ai tenu en partie parole je ne suis pas devenue le genre de femme que je ne voulais pas etre, quelque part je prefere etre une originale (j’ai eu beaucoup d’ides en avances, ce qui se fait en matiere de design graphisme et mode entre autres sans oublier l’illustration ressemble beaucoup à mes idées d’ado j’ai gardé mes cartons) artiste indépendante ratée qu’une future mamie confiture. Dommage qu’il aie fallu de largent pour obetenir cet habitat telement nécessaire à mon départ dans la vie car faire du fric n’a jamais été dans mes objectif je faisais béatement confiance à la vie comme quoi on peut se retrouver dans un monde négatif par exces d’optimisme. Quelque part je n’ai toujours pas renoncé au départ dont les problèmes psy et la pauvreté qui en a découlé m’ont privée meme si je n’ai pas la moindre idee de la possibilité de l’obtenir. quelque part ce refus de renoncer maintient un certain niveau d’energie et je n’ai aucun souci de santé physique hormis une mauvaise vue et des dents de pauvre (donc des dents en moins). Je pense quà l’origine je ne voulas pas devenir comme mes parents qui se sont extraits de leur condition par les études (à leur époque fin années 70 c’était faisable) pour finalement se plaindre sans cesse de leur travail, quand je leur en parle ils me soutiennent que pas du tout ça leur plaisait mais je me souviens bien moi, qu’ils me degoutaient d’avance de devenir adulte, peut etre est ce le résume de toute l’affaire je ne voulais pas devenir une femme adulte telle qu’il en existait à l’époque mais j’ignorais qu’il fallait en passer par là pour devenir le genre le femme que je voulais etre que que tant de nanas de 30 ans sont (boulot/super appart/activite creative et artistique/modele photo/photographe/peintre/voyageuse/etc etc ) meme si les trentenaires se plaignent sans cesse de leur vie 😉 En tout cas à ce titre c’est réussi, je ne suis pas une adulte que je trouverais chiante :p
Sinon accessoirement j’vais envisagé de devenir astronaute mais je suis nulle en math trop imaginative, pas disciplinée pour un cent, peu douée pour la technique et je ne tiens pas plus d’une heure en équipe puis ça ne vaut pas un bon space op’;)
Salut ma belle, j’ai lu avec attention ton message et je te remercie pour ce partage sincère et émouvant de ton expérience. J’y vois encore une femme pleine de ressources, avec une essence artistique qui est toujours là et un joli sens de l’humour malgré la souffrance et le désespoir que l’on peut aussi lire dans ces lignes. Je suis navrée que tu aies eu à vivre ces périodes de grande difficulté financière et mentale. Je crois que rare sont les personnes qui ont une vie sans encombre, sans souffrance… je dirais même que ça n’existe pas. Tu n’es pas une victime si tu décides de ne pas l’être. Ce n’est pas parce qu’on souffre et qu’on est fragile qu’on est une victime. Tu peux encore trouver le bonheur en exprimant ton âme d’artiste et oui la question de l’argent est malgré tout une vraie question… Mes études et ma première vie en tant que juriste m’ont aidé à pouvoir envisager autre chose. Mais il y a aussi pleins de gens qui s’en sortent sans avoir eu besoin de faire des études et sans avoir un job classique. Je crois qu’on vit dans un monde où une seule chose fait la différence : la gnac et la débrouillardise. Peu importe ton niveau de diplôme, le milieu social de tes parents, ton âge etc… La clé c’est de ne jamais abandonner ses rêves, son désir d’être heureux, et avoir plus d’un tour dans son sac pour sortir son épingle du jeu. La vie n’est pas simple mais tout est entre nos mains, personne d’autre peut choisir et faire à notre place, on est seul maître de ce qui nous arrive. On échoue tous, on pleure tous, on se casse tous la gueule. Puis à chacun de tirer les leçons, apprendre de ce qui n’a pas fonctionné pour faire autrement et se relever avec plus de force pour continuer à avancer. Quand ça n’avance plus, il faut trouver un moyen de changer de direction pour continuer à aller de l’avant et ne pas stagner ni s’enfoncer. Je sais à quel point c’est dur… crois moi, derrière l’écran il y a aussi eu de la souffrance et des difficultés. Alors je te comprends et je compatis. Mais j’ai aussi envie de te dire qu’il n’est jamais trop tard et que tout peut encore changer. Le bonheur et la sérénité, même sans richesse, peut se développer toute la vie. Garde la foi et développe tout ton potentiel : exprime tout ton talent (car tu en as !!) autant que tu le peux, cela te rendra heureuse même si tu dois manger des pates tous les soirs pendant encore un certain temps. Garde l’espoir que TA solution existe et tu vas la trouver en cherchant au fond de toi. Grosses bises
Merci pour ta réponse encourageante et pas moralisatrice dans un sens ou dans l’autre 🙂 !
Bonjour!
Je tombe par hasard sur ce superbe blog juste en tapant les mots clefs qui me viennent du fond de mon imposant questionnement : « qui veux-tu être? » C’est fou! Meme mon clavier essai de « corriger » veux-tu en peux-tu.
Je suis en pleine remise en question et je voix pas si loin de moi le chemin qui mène de l’Avoir à l’Etre.
C’est formidable ce sentiment de POUVOIR être celle que je veux, celle que je rêve d’être, celle que je PEUX me permettre d’être.
Merci d’exister! Soyons Elégantes.
<3
Ooooh Souaré, quel gentil message !!! Cela me fait tellement plaisir de lire ton enthousiasme et que tu sois tombé à pic sur cet article au moment où tu en avais besoin 🙂 Et oui, tu peux TOTALEMENT devenir la femme que tu rêves d’être. Les seules limites sont celles que nous nous fixons nous mêmes. Grosses bises et à bientôt !