En matière de sous-vêtements, la tendance actuelle retranscrit clairement l’évolution de la société.
Dans une période où de nombreuses libertés sont mises à mal et où l’on dénonce de plus en plus fermement les abus discriminant les femmes, le besoin « dé-barricader » les corps est prégnant. On a jamais autant parlé du bonheur d’être « free boobs », de se libérer des soutiens-gorge et des strings souvent inconfortables voir blessants. Les sous-vêtements femme font leur révolution…
Des sous-vêtements femme confortables sinon rien !
La liberté et le confort sont désormais à l’honneur dans les collections. On peut immédiatement observer deux tendances fortes qui plaident en faveur du confort avant tout. Tout d’abord, le sacre de la femme sportive…
On a jamais vu autant d’obsession pour le fitness et d’engouement de toutes parts pour une vie “saine et sportive”. Notamment avec l’essor du Yoga, une discipline qui par définition, invite à se reconnecter aux sens et au bien être corporel. Dans ce cadre, brassières et culottes deviennent une évidence, qui plus est, tendance ! La beauté des sous-vêtements femme prend donc une nouvelle forme : elle est désormais associée au confort avant tout. En témoigne le succès des culottes Le Slip Français.
Ensuite, il y a aussi la tendance néo-vintage. Très marquée depuis 2 ans, celle-ci invite également aux culottes plus enveloppantes, voir même taille haute. Le string ficelle n’est vraiment plus au goût du jour, désormais la culotte est reine. Et la brassière/bralette aux allures vintage, particulièrement avec sa forme triangle, devient un must-have.
Moi même j’ai senti une évolution dans mon rapport à la lingerie. Je ne porte plus du tout les mêmes sous-vêtements qu’avant. J’avais toujours porté des soutiens-gorge push up avec des « baleines » parce qu’il était acquis que ces armatures sont « bonnes » pour maintenir la poitrine, éviter qu’elle ne s’abîme. Il était évident pour tout le monde que les seins ne devaient pas balloter et que l’on devait donc les garder compressés sur soi.
Aujourd’hui je me demande… Pourquoi ?
Culturellement, dans une société historiquement très patriarcale, cela coulait sous le sens… Les seins ne doivent donc pas montrer qu’ils vivent ? Ils ne doivent pas montrer qu’ils sont là et qu’ils s’agitent avec nos mouvements ? Ils doivent être couverts pour ne pas laisser entrevoir les tétons, sujets de tous les fantasmes ? Et on nous dira, pour mieux faire passer la pilule : c’est pour ton bien, pour que ta poitrine ne s’affaisse pas vers le bas, pour que tu aies moins mal au dos, pour que tu puisses courir sans être gênée…
Et puis c’est tellement beau et féminin tu comprends… Bref, il y avait pleins de raisons supposées « sensées » de porter ces soutifs à bouts de fer qui viennent nous comprimer le buste et ces bretelles fines qui viennent cisailler les épaules…
Sommes nous en train de vivre une sorte de “révolution de la culotte” ?
Les “schémas” sociétaux en matière de sous-vêtements femme sont bel et bien en train de changer. Je l’ai ressenti personnellement. Depuis 2 ans, tout a changé pour moi.
J’ai commencé à ne plus porter de soutien-gorge au Mexique car, avec la chaleur, il était intenable d’ajouter une sous-couche et de se comprimer de la sorte. La sudation était déjà au summum sans cela…
De même pour les culottes en synthétiques qui n’étaient pas du tout adaptées dans un climat où tu transpires en permanence. Le fait d’être plus près de la nature, et de rechercher une façon de transpirer confortablement, m’a ouvert la voie vers le « no-bra » et vers les culottes en matière naturelle. Là bas, personne ne s’offusquait de voir pointer un téton. J’ai découvert ce confort et cette liberté de ne rien porter.
Et quelle découverte ! Finalement, j’ai été surprise de casser toutes les anciennes croyances en matière de sous vêtements : mes seins ne ballotent pas tant que ça, je n’ai pas mal de les laisser suivre mon mouvement, cela ne me gêne pas, je me sens libérée, cela me simplifie la vie, et je me sens encore plus femme… Bref, à partir de ce moment-là, les soutifs à armature sont devenus un calvaire. L’impression d’être ligotée… Je m’en suis séparée. Maintenant j’alterne entre des bralettes que je ne sens pas ou rien du tout.
Et en parallèle de ce que j’étais en train de vivre, j’ai aussi constaté l’évolution dans l’offre de lingerie et dans les tendances mode.
Les tendances suivant sociologiquement les besoins de la société, quelque chose était en train de se produire. Les mouvements « free boobs », « free pussy » et « no bra » ont envahi la toile. Les femmes brandissent l’étendard qu’elles sont libres de disposer de leur corps comme elles le souhaitent. Elles disent stop aux diktats, elles disent oui au « body positive ». D’ailleurs si tu souhaites un coup de pouce pour être plus à l’aise avec ton corps, tu peux suivre mon module de coaching pour apprivoiser ta morphologie.
Et oui, les femmes veulent se reconnecter à la nature et à leur « féminin sacré ». Elles veulent protéger leur corps et la planète. Et ce, encore plus fortement depuis l’épisode Covid et confinement… Les baleines sont désormais hors jeu, place aux bralettes et brassières, aux matières fines et seconde peau, aux matières naturelles et écologiques. Le temps des soutien-gorge aux bonnets ultra rembourrés et aux armatures de guerrières est révolu !
On veut du léger, du confort, du fun, du non toxique. On veut de la lingerie plaisir et ne plus subir.
♣ Et toi, as-tu senti ou remarqué cette évolution dans le domaine des sous-vêtements ? Est-ce que cela a changé quelque chose dans tes choix de lingerie ?